Suite à mon précédent billet, voilà une autre manière de dire les choses. Scott Karp explique pourquoi ce ne sont pas les applications qui comptent, mais bien les données qu’elles véhiculent, en s’appuyant sur la déclaration récente de Jeff Hubert de Google à ce sujet (« The web is the Platform. So let’s go build the programmable Web.« ). Plusieurs points intéressants :
- toute la hype autour des plateformes n’est qu’un écran de fumée, la vraie valeur d’un business comme Facebook réside bien dans les données qu’ils accumulent, pas dans les éventuels bénéfices qu’ils tireraient des applications de la plateforme
- le Web EST la plateforme. Je pense que ça ne fait pas de mal de le répéter.
- comme l’explique Scott Karp, arrivera le jour où la concurrence entre applications sera forte aussi sur Facebook, et le Web aura toujours un potentiel de viralité plus important.
- le Web présente aussi l’avantage de la neutralité, condition indispensable au succès d’une plateforme (lire à ce sujet cette analyse d’Onstartups, même si dans une moindre mesure Facebook est dans le même cas que LinkedIn, car ils se réservent le droit de concurrencer une applications de la plateforme)
- ce n’est pas tant de disposer de la communauté la plus grande qui importe, mais bien de la connaître au mieux à travers la collecte de données personnelles pour proposer une plus grande valeur ajoutée aux utilisateurs. C’est là que réside la barrière à l’entrée vis-à-vis des applications concurrentes.
Encore une fois, il s’agit de nos données personnelles, et quelque part de notre vie, nos goûts, nos envies, etc… La collecte de données personnelles n’a rien de neuf ni de choquant, mais cela prend désormais une telle ampleur qu’il est dommage que les utilisateurs ne soient pas plus sensibilisés à cette problématique.
VivianBoyer
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