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Blog d'Olivier Issaly

Péripéties sans voiture

Alors que nous revenions de vacances en Allemagne, et comptions nous rendre à Choisel où nous passons nos week-ends, mauvaise surprise : notre voiture ne démarrait pas. Passons les détails : l’assistance est venue, l’a emmenée à un garage. En ce 15 août férié, nous n’avons même pas essayé d’avoir une voiture de location, quand bien même l’assistance l’aurait prise en charge.

C’est ainsi que nous avons testé, 3 week-ends de suite, de nous rendre à Choisel et d’y passer les week-ends sans voiture. Le COVID nous avait déjà habitué à faire nos courses à vélo, ce fut l’occasion d’essayer le trajet Paris 14ème – Choisel (environ 45km) sans voiture !

À pied entre la gare et la maison

Et je me pris aux Jeux

La perspective des Jeux Olympiques à Paris ne m’avait guère enthousiasmé jusqu’à récemment. Deux choses m’ennuyaient. Le budget : aussi contenu soit-il, n’avions nous pas des choses plus utiles à financer pour le quotidien des franciliens ? L’environnement ensuite : a-t-on besoin de déplacer plusieurs millions de touristes pour tenir ces jeux ?

Malgré cela, j’avais écouté Florent qui craignit qu’on regrettât le moment venu de n’avoir pris de places pour cet événement exceptionnel. Nous avons ainsi craqué pour des places d’escrime au Grand Palais (pour un cadeau avec mon beau frère et belle sœur) ainsi que pour le plongeon 10m synchronisé à Saint-Denis. À cela se sont ajoutées des places pour la cérémonie d’ouverture grâce à la mairie de Choisel (qui a vu passer le cyclisme sur route hommes et femmes) où je suis conseiller municipal. J’ai alors mis mes réticences de côté 😉

Chercher du son

Je profite des vacances pour continuer à chercher du son. C’est ce qui m’occupe souvent le plus sur mon temps libre : chercher des titres, notamment house, techno ou électro.

Pour le plaisir de la découverte déjà. Le bonheur de dénicher un son que je vais garder ensuite. Car la recherche demande de nombreuses heures d’écoutes. Je scrute déjà les sorties des labels où j’ai acquis des titres par le passé (pour cela Bandcamp permet de faire une bonne veille !).

Oups, 300 sorties en retard ! 😉

Un gravel pour le vélotaf et le cyclotourisme

Après 4 ans de bons et loyaux services, j’ai décidé de quitter mon BMC Alpen Challenge 02 One pour un nouveau vélo1. Je dois dire qu’il a parfaitement rempli sa vocation initiale de m’accompagner pour le vélotaf. La courroie (combinée au moyeu Nexus 8) est bien adaptée à cela : peu d’entretien, pas de salissure, passage de vitesse à l’arrêt, et cerise sur le gâteau, très silencieux. Le cintre droit et étroit aide à se faufiler en ville.

Un usage mixte boulot et vacances

Mais depuis 2019, mes besoins ont changé avec un usage cyclotourisme de plus en plus important. Ma décision de ne plus prendre l’avion puis le COVID m’ont orienté vers ce type de vacances, et on y a pris goût en faisant 10 à 15 jours l’été et 1 ou 2 week-end prolongés.

Escapade à vélo depuis Paris en 3 jours dans le Vexin

Comme l’an dernier, nous avons profité du week-end de la Pentecôte pour nous « entrainer » avant les vacances à vélo de l’été. Nous sommes partis de Paris pour faire une boucle au nord de la capitale, en empruntant le canal de l’Ourcq pour sortir facilement, puis remontant la vallée de l’Oise, et en revenant par le Parc Naturel Régional (PNR) du Vexin.

Voir en plein écran

Pour construire ce parcours, j’ai utilisé Géovelo en mode touristique, et j’ai adapté en fonction des hébergements que nous avons trouvé (à Pont-Sainte-Maxence la première nuit et Gisors la seconde). Je suis rarement déçu car cela maximise les véloroutes officielles (Scandibérique / Eurovélo 3, Trans’Oise et l’Avenue Verte Londres-Paris), ou les petites routes de campagne à très faible trafic.

Une fois n’est pas coutume, je n’ai pris aucune photo ! J’ai juste profité du paysage et j’en ai gardé d’excellents souvenirs, notamment :

  • la sortie par le canal de l’Ourcq, très agréable pour se mettre en jambe
  • la section en pavé en pleine campagne de l’Eurovélo 3 (2 kms seulement, mais suffisant pour comprendre ce qu’endurent les coureurs du Paris-Roubaix !)
  • le passage en forêt d’Ermenonville
  • la ville médiévale de Senlis
  • la vue sur la vallée de l’Oise sur les hauteurs de Pont-Sainte-Maxence (précisément, ici)
  • la traversée de l’Oise (le département), en direction de Beauvais, en suivant la Trans’Oise
  • la découverte du Vexin français, sur le tronçon Beauvais – Gisors, qui ne fait pas partie officiellement du PNR mais qui m’en a mis plein les yeux
  • le cœur du PNR du Vexin, par la vallée de l’Epte puis le passage par Magny-en-Vexin, Wy-dit-Joli-Village (!), Théméricourt, etc.
  • L’étang de la Maraichère à Longuesse : quand vous traversez le Vexin un lundi de Pentecôte et que toutes les boulangeries et épiceries sont fermées, tomber sur une ginguette le long de l’itinéraire à 15h, alors que vous êtes résigné à finir dans un MacDo à Cergy, c’est un vrai bonheur !1
  • le retour par les boucles de la Seine, à Conflans-Saint-Honorine et Herblay

La sortie de Paris et retour peuvent sembler un peu long, mais nous n’avions volontairement pas voulu prendre de TER. Déjà, car sur un week-end aussi chargé, il est de plus en plus fréquent de se voir refuser l’embarquement s’il y a trop de vélos, et puis il y a un côté sympa de partir de chez soi tout simplement à vélo2.

Pour un entrainement, c’était finalement assez costaud, puisque la boucle fait 280 kms, réalisée en 3 jours, soit 93 kms par jour (avec les sacoches à porter). Je suis rentré avec une tendinite au pied droit, un peu trop forcé !

C’est donc une belle boucle que je recommande, en 2 jours pour les plus sportifs, ou en 4-5 jours pour les plus touristes qui veulent prendre le temps de visiter.

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