Il y a deux ans on m’a offert une platine vinyle, qui est venue compléter mon ensemble hi-fi.
Au début, j’étais un peu sceptique sur ma capacité à entendre la différence avec d’autres sources. Et puis on m’avait expliqué aussi que l’intérêt du disque vinyl n’était pas tant que le son soit de moindre ou meilleure qualité, mais simplement qu’il s’agissait de ce son là que le producteur et l’artiste souhaitaient à l’époque. Est-ce à dire qu’il n’y aurait aucun intérêt donc à acheter un vinyl d’un artiste récent ? Par réflexe, mes premiers achats furent plutôt anciens et classiques effectivement (Queen II, Whish You Were Here, même un Hot Buttered Soul).
À l’usage, j’ai trouvé un vrai intérêt à la platine : on est plus ou moins obligé d’écouter tout l’album. Ici, pas de random, pas de playlists, pas d’avance rapide… On se relève juste une fois pour tourner le disque et puis c’est tout, c’est déjà assez fatiguant comme ça 🙂 On est aussi plus à l’écoute du coup, c’est presque une activité à part entière.
Et finalement, cela correspond bien à mon écoute de la musique depuis toujours : je privilégie l’écoute d’albums complets ou de compilations bien construites1. J’apprécie quand il y a eu un choix éditorial et une sélection réalisée par l’artiste, car quand c’est bien fait, ça vaut plus que n’importe quel algo de playlist…
Je continue donc à étoffer ma collection de vinyl, en me concentrant sur des bons albums2. Récemment c’était Vespertine de Bjork, et Blackstar de David Bowie. Il y en aura sûrement d’autres à venir, de toutes époques donc !
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