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Blog d'Olivier Issaly

Mon premier bilan velotaf

Il y a tout juste un an, ma bonne résolution de l’année 2019 était de passer complètement au vélo pour mes déplacements en ville. Je faisais déjà du vélo régulièrement, mais je souhaitais retrouver un regain de forme. Plus de métros donc, que du vélo ! Et grand bien m’en a fait.

Quelques chiffres

J’aurai fait en tout 2059 kilomètres pour cette première année. Ce fut une année de transition professionnelle : j’ai fait du full-remote pour MyAtlas lors des 6 premiers mois (peu de déplacements quotidien en vélo), puis j’ai rejoint Zenride (beaucoup de trajets quotidiens). Je m’attends donc à un kilométrage plus élevé encore en 2020 🙂

Objectif atteint

Le premier objectif fut atteint. J’ai perdu entre 3 et 5kg de façon permanente, et ça se ressent au quotidien. En faisant un peu de sport tous les jours, j’ai moins éprouvé le besoin d’aller courir le week-end, ce qui en soit est un gain de temps.

Parlant de temps, cela m’a convaincu que le vélo est clairement le moyen de transport le plus rapide en ville. On oublie la voiture largement disqualifiée (je fais une moyenne de 16 à 17 km/h contre 14-15 pour une voiture). Mais même par rapport au métro, c’est souvent équivalent en temps. Je fais donc un exercice physique quotidien, sans perdre de temps 🙂

Le matériel

Jusqu’à cet automne, j’ai enfourché mon fidèle Strida pliant que j’ai depuis plus de 7 ans maintenant. Pas plus gros qu’une poussette une fois plié, je l’emmène partout avec moi, aucun risque qu’on me le vole. J’ai du faire plus de 1 500 kms avec ce vélo de cirque comme on me le dit parfois 😂 (il faut bien avouer que la forme et l’équilibre sont spéciaux !).

Ne pas se fier aux apparences, ce vélo est très efficace !

Seul inconvénient : le porte-bagage est limite pour y accrocher un sac avec un ordinateur (à deux reprises il est tombé sur la chaussée :/). Et porter un sac à dos limite l’aération du corps et fait vite transpirer, donc pas idéal…

Et force est de constater que le mono-vitesse induit quand même plus d’effort lors des relances ou dans les côtes. Paradoxalement, il m’arrive souvent d’aller plus vite en Strida que les vélos électriques ! Le poids léger (9kg de base) fait qu’il n’est pas compliqué d’accélérer et maintenir une vitesse supérieure à 25 km/h (vitesse de bridage des vélos électriques). Moyennant un pédalage rapide certes !

Pour plus de confort et stabilité, j’ai finalement craqué pour un vélo de ville BMC Alpen Challenge 02 ONE. Il est équipé d’une courroie comme le Strida (aucun risque de se salir quand je le porte pour le ranger), mono-plateau mais 8 vitesses dans le moyeu arrière. On repart avec moins d’effort avec les vitesses j’avoue ! Et avec un poids de 12kg, cela reste assez léger.

On trace en BMC !

Les équipements

Il ne me reste plus qu’à installer le porte bagage sur le BMC pour clipser les sacoches et avoir le dos libre. C’est vraiment un équipement indispensable quand on fait du vélo tous les jours.

L’autre équipement indispensable, c’est la tenue de pluie. Selon la durée de votre trajet, cela peut s’avérer indispensable. En pratique, je me rend compte que même lors d’une petite pluie fine, je ne m’embête pas à l’enfiler… Comme quoi le nombre de jours où on est vraiment trempé est somme toute assez faible dans l’année (comme cette excellente étude le montre !).

Abonnement aux transports en commun

C’est un pas qui n’est pas évident à franchir au premier abord, mais finalement au bout de 6 mois j’ai résilié mon abonnement Navigo. À 75€/mois, cela ne se justifiait plus pour les quelques fois où j’ai vraiment eu besoin de prendre le métro. Il suffit de garder sur soi un carnet de tickets classiques au cas où, et cela revient bien moins cher. Le vélo, c’est aussi une belle économie chaque mois !

La circulation

J’entends souvent dire qu’il est dangereux de faire du vélo à Paris. Personnellement, je ne me suis jamais vraiment senti en danger, à part une fois sur un contresens cyclable. Je les évite désormais quand c’est possible, je considère que les vélos n’ont pas à servir de ralentisseurs pour les voitures… Avec l’expérience, on repère de loin les voitures qui tournent sans regarder leur angle mort, le seul risque est d’être soi-même dans un moment d’inattention. Et comme je l’écrivais plus tôt, si on prend de respecter le code de la route à vélo, on se met rarement en danger au final.

Reste la cohabitation avec les autres usagers, en particulier avec les voitures et les scooters. Il y a hélas trop d’incidents où les gens en viennent au main, donc je prend sur moi et je ne dis rien quand je vois d’autres « incivilités », c’est souvent de toute façon inefficace de s’expliquer…

Bilan du vélotaf

Aucune chance que je revienne en arrière maintenant que j’y ai goutté !

Car il reste un gros avantage non négligeable que je n’ai pas évoqué : deux fois par jour, pendant 15, 20 ou 30 minutes, je prends l’air et m’aère l’esprit, sans être le nez sur mon smartphone par exemple. Ce n’est pas qu’un bienfait physique, c’est aussi une coupure mentale qui fait du bien au quotidien 🙂 Cela vaut largement la vingtaine de jours par an où c’est un peu moins marrant !

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2 Comments

  1. A Paris je trouve que les piétons sont aussi « dangereux » pour les cyclistes car ils ne les prennent souvent pas en compte dans leurs traversées (sauvages) de route ou changements de directions brutales.
    Je suis d’accord qu’à Paris le vélo est le moyen de déplacement parfait ! Mais je ne sais pas ce qu’il en est des autres villes, qui peuvent avoir des distances plus longues et des voix plus rapides qu’à Paris… (sans parler des aménagements dédiés)

    • Olivier Issaly

      Même quand je suis piéton, j’avoue qu’il m’arrive par exemple d’oublier de regarder à gauche quand je traverse une rue en sens unique (et que je remontais à contre-sens des voitures). Pas évident d’être toujours attentif !

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